La Chevallerais — 44
Maître d'ouvrage : Mairie de La Chevallerais
Livraison : 2009
Budget : 1 250 000 € H.T.
Surface : 750 m² et 3 500 m² d'aménagements extérieurs
Matériaux : Ossature, charpente et bardage bois, toiture végétalisée, murs en terre, panneaux photovoltaïques
Mode de chauffage : Chaudière bois déchiqueté
Performance thermique : RT 2005 -20%
Cotraitants : La terre ferme, SONING, AREST, Alfred Fiel, Itac acoustique, Aréa canopée
Notre première action au sein d’une large «communauté» ! Construire l’école publique d’une commune rurale, près de 40 ans après sa disparition… Ce projet comporte tout l’ADN de notre atelier. Concertation dans toutes les phases de projet avec un groupe élargi d’usagers. Engagement environnemental fort avec notre première expérimentation de construction en terre (70 tonnes extraites du sol et transformées en 10 000 briques de terre crue) mise en œuvre par une association d’insertion, ossature bois, production photovoltaïque et chaudière bois. On pourrait croire à une liste à la Prévert, mais c’est bien la construction d’un lieu d’apprentissage confortable et sain pour plusieurs générations d’élèves qui fut entreprise.
Blain — 44
Maître d'ouvrage : Conseil départemental de Loire-Atlantique
Livraison : 2012
Budget : 1 240 000 € H.T.
Surface : 810 m² et 2 000 m² d'aménagements extérieurs
Matériaux : Briques monomur, ossature bois, panneaux solaires thermiques
Mode de chauffage : Géothermie et panneaux solaires thermiques en réinjection
Performance thermique : B.B.C.
Cotraitants : LA TERRE FERME, AIRÉO ÉNERGIES, ÉCODIAG, ITAC ACOUSTIQUE
Une maison bleue, une maison jaune, deux repères distincts pour les enfants accueillis par une institution de protection de l’enfance. Concevoir des espaces domestiques, au sein d’un ensemble d’hébergement et administratif avec une attention portée aux lieux réservés aux enfants : petits salons, jardins, mare aux grenouilles, chambres individuelles, potagers et vergers. Un seuil épais marque la séparation entre leur hébergement et la ville, dans laquelle le projet s’est inséré. Des panneaux solaires thermiques (couplés en réinjection à la géothermie) positionnés au dessus de la cuisine commune envoie le message que ces enfants portent en retour attention à leur planète.
Saint-Étienne-de-Montluc — 44
Maître d'ouvrage : Communauté de communes cœur d'estuaire
Livraison : 2016
Budget : 890 000 € H.T.
Surface : 500 m²
Matériaux : Murs isolants en béton de chanvre, enduits extérieurs chaux, enduits intérieurs terre, ossature, charpente et bardage bois
Mode de chauffage : Géothermie
Performance thermique : Passif
Cotraitants : AIRÉO-ENERGIES, ITAC ACOUSTIQUE, Sisba, ingéligno
Les enfants à peine sortis du berceau méritent encore d’être enveloppés dans des bras douillets. Nous avons tout de suite opté pour prolonger ces bras par des murs doux, tempérés, sains et réconfortants. La constitution des murs en ossature bois supportant une projection d’une épaisseur de 40 cm de chanvre (mélange eau-chanvre-chaux) avec une finition soyeuse en d’enduit terre procure ainsi un sentiment de bien être à tous les occupants. Premier bâtiment E.R.P. (recevant du public) en France utilisant cette technique, cette expérience conforte notre démarche à employer des matériaux vertueux (ressources locales, faible consommation en énergies grises, air sain).
Bouvron — 44
Maître d'ouvrage : Mairie de Bouvron
Livraison : 2015
Budget : 3 500 000 € H.T.
Surface : 2 500 m² et 18 000 m² d’aménagements extérieurs
Matériaux : Ossature et bardage bois, murs intérieurs en terre, structure et toiture métalliques
Mode de chauffage : Chaudière bois déchiqueté et réseau de chaleur
Cotraitants : La terre ferme, Airéo-energies, Équipe ingénierie, Itac acoustique, Wigwam
La puissance du territoire a guidé tout le processus. Il a démontré sa capacité à mobiliser ses acteurs et à faire émerger toutes ses ressources, uniques et intrinsèques. S’en est suivie une démarche d’expérimentation et d’optimisation. À la manière d’une broderie faite main qui a sue déployer toute l’intelligence produite lors des ateliers participatifs. Quoi de mieux qu’une école construite par des éco-bâtisseurs en formation : une école où apprendre à apprendre devient un jeu d’enfant ! La terre du site comme matière première pour l’ensemble des murs intérieurs en est le fil conducteur : la fabrication d’igloo pour les enfants est une invention née d’un processus de création en mouvement, de la concertation à sa réalisation.
En mettant en œuvre des filières courtes à l’échelle communale, le site s’est reconnecté à son environnement. À l’entrée du site, un silo agricole, élément commun du paysage rural, stocke le bois déchiqueté issu de l’élagage des arbres communaux pour alimenter la chaudière bois. Les cours sont tapissées de copeaux où croissent les fraises, framboises et autres herbes qui viendront parfumer la cuisine des écoliers, et des murs en bois locaux isolent les classes. Ce projet ne s’est donc pas limité à la construction d’une école ni à un geste architectural éloquent ; par son processus élargi d’action, une synergie citoyenne s’est créée autour d’elle et n’est pas prête de s’arrêter. En s’appuyant sur les ressources disponibles, elle a mobilisé à elle seule son territoire et ceux qui y vivent. Le concepteur a alors conscience qu’il n’est qu’un maillon agissant et interagissant avec un territoire en participant à la «recréation» d’un véritable écosystème.
Abbaretz — 44
Budget : 530 000 € H.T.
Surface : 506 m²
Matériaux : Ossature, charpente et bardage bois, isolation métisse (tissus recyclé), bardage et toiture métallique
Mode de chauffage : Panneau solaire thermique
Cotraitants : La terre ferme, Airéo énergies, Écodiag, Itac acoustique
Permettre d’habiter un site artificiel, une friche minière abandonnée depuis plus de 50 ans, où petit à petit les traces laissés par l’exploitation de l’étain disparaissent, recouvertes par une mince couche végétale. Accueillir, promeneurs, vttistes, plongeurs, skieurs par l’unique structure bâti du site sous un grand préau généreux et une coursive faisant la liaison entre le terril et la carrière transformée en étang de loisirs. Se réunir pour toutes les associations sportives du territoire, se changer dans les vestiaires équipés d’armoire séchante pour les combinaisons de plongées et de ski nautiques. Stocker matériels et bateaux électriques à l’abri des agressions hivernales. Une architecture frugale voire furtive dans un site « imprégné », à faible impact environnementale par sa conception passive, sa production solaire d’eau chaude et ses matériaux à faible consommation d’énergie grise.
Herbignac — 44
Maître d'ouvrage : Mairie d'Herbignac
Budget : 1 180 000 € H.T.
Surface : 1700 m² et 15 000 m² d'aménagements extérieurs
Matériaux : Ossature, charpente et bardage bois, isolation fibre de bois, ouate de cellulose, panneaux photovoltaïques, toiture métallique
Mode de chauffage : Chaufferie bois déchiqueté, halle centrale chauffée uniquement par apport solaire
Performance thermique : RT 2005 -50% sur bureaux
Au bord du marais de Brière, les services techniques de la mairie d’Herbignac s’installe dans une terminaison de granit du sillon de Bretagne. Comme le roseau, il a fallu beaucoup de souplesse projectuelle pour tenir le triptyque écologie-économie-fonctionnalité. Le site, supportant antérieurement un verger en fin de vie, s’organise en suivant les altimétries des effleurement granitique indestructibles. Économique, la cour, centre névralgique du pôle technique, est juché sur le point médian permettant aux bâtiments et stockages extérieurs de s’y raccorder. Ecologique, les espaces de travail, reliés aux ateliers sont chauffés uniquement grâce aux apports solaires conservés par une isolation renforcée. Les bureaux et l’eau chaude sont eux chauffés par une chaudière utilisant les copeaux issus du bois d’élagage des voiries de la commune, en attendant que la filière du roseaux de Brière se développe.
Fonctionnel, le site est pensé comme un outil de travail, intégrant des camions de livraisons, les accès à tout habitant de la commune pour le matériel festif, l’atelier plantation/semis en préparation des printemps fleuris, sans oublier les ateliers menuiserie, maçonnerie, peinture, vestiaires. Une musique aux rythmes changeant selon les temporalités annuelles.
Bouguenais — 44
Maître d'ouvrage : Mairie de Bouguenais
Livraison : 2014
Budget : 1 087 000 € H.T.
Surface : 530 m², 14 000 m² d'espace extérieur
Matériaux : Ossature et charpente bois, bardage chêne local, murs en terre et roseaux de Loire, enduits intérieur terre, isolation métisse (tissus recyclés), toiture végétalisée sur membrane, charpente métallique recyclée, panneaux photovoltaïques
Performance thermique : Positif
Cotraitants : LA TERRE FERME, AIRÉO ÉNERGIES
Tout d’abord concevoir un outil de travail sur plus d’un hectare, une organisation d’horloger qui articule toutes les actions du service espace-vert de la mairie de Bouguenais. Les différentes fonctions s’organisent autour de la cour centrale, stockage de véhicules sous des portiques métalliques recyclés et bardés de planches de chênes issus du bois voisin, ateliers sous un bâtiment en ossature bois et bureaux accueillis dans un bâtiment bois et terre. Cette dernière extraite du sol lors des fondations a été incluse dans les murs de refends grâce à une technique inédite de terre coulée et roseaux en banches perdues. Les murs périphériques supportent aussi un enduit terre participant pleinement à la qualité du confort intérieur. La démarche environnementale s’est appuyée sur un engagement sociale volontaire en mettant en œuvre un chantier école — une première pour Nantes Métropole — pour des personnes en insertion qui ont mis en œuvre les matériaux locaux bio-sourcés (terre, roseaux, osier, chêne).
Carquefou — 44
Maître d'ouvrage : MAIRIE DE CARQUEFOU
Livraison : 2013 (phase 1), 2017 (phase 2)
Budget : 1 200 000 € H.T.
Surface : 600 m²
Matériaux : Enduit et dalle chaux-chanvre, dalle en terre battue, menuiseries bois fabriquées à l'ancienne, pierre, charpente et pavés en chêne
Cotraitants : LA TERRE FERME, AIRÉO ÉNERGIES, Bureau d'étude Pierre
Notre activité a démarré avec la réhabilitation de bâtiments anciens en secteur rural. Nous avons pu ainsi comprendre par le relevé attentif de ces témoins des temps constructifs passés (du XV au XIXe siècle) comment l’organisation spatiale et le savoir faire aboutissaient à des bâtiments de qualité incontestable, plusieurs centaines d’années après. Nous avons réalisés plus de cent relevés qui nous a conduit à réinterroger le champ de la construction neuve par effet ricochet.
Notre intervention est donc la résultante d’une analyse historique et technique de l’existant et aussi le support de nos champs d’expérimentations. Réaliser une dalle en terre battue, de l’isolation en chanvre projeté, (isolation compatible avec les murs en pierre) sont autant d’interventions qui nourrissent en permanence les problématiques de recyclage, de qualité de l’air, d’hygrométrie et des ressources disponibles.
Piriac — 44
Maître d'ouvrage : Privé
Livraison : 2007
Budget : 180 000 € H.T.
Surface : 120 m²
Matériaux : Brique monomur, enduit chaux, sols en résine, membrane d'étanchéité sans polluants
Mode de chauffage : Poêle à bois
Performance thermique : Optimisation bioclimatique
Se voir sans être vraiment dans la même pièce, séparé par le patio, nager ou siroter un pastis sur la terrasse, se balancer, accrocher au portique, se doucher, entouré d’une paroi de verre donnant sur l’extérieur. Le projet s’organise autour de plaisirs simples du temps des vacances en insistant sur le confort d’été (sans clim, of course !), mur à inertie, volets coulissants persiennés, voile d’ombrage pour se protéger du soleil de plomb. Vivre en lézardant devant le temps qui passe.
La Turballe — 44
Budget : 175 000 € H.T.
Surface : 200 m² dont 30 m² d'extension
Matériaux : Ossature, charpente et bardage bois, isolation laine de bois, peinture aux pigments naturels
Transformer une maison d’habitation construite en 1970 en lieu de villégiature, gros défi ! D’abord réorganiser l’existant, supprimer quelques cloisons et isoler, mais ensuite retrouver une vrai relation au jardin — situé un mètre dessous — en créant une terrasse/extension ou les prolongations sont organisées par filtre successifs, porte à galandage, volets coulissants persiennés, volet dans volet coulissant. L’extension «dorée» a été peinte avec soin grâce à des pigments naturels, pénétrant pleinement le bois et assurant ainsi sa pérennité et celle de la teinte.
Nantes — 44
Maître d'ouvrage : Nantes Métropole Habitat
Budget : 430 000 € H.T.
Surface : 250 m² et 575 m² d'aménagements extérieurs
Matériaux : Charpente, ossature et bardage bois
Mode de chauffage : Chaudière bois collective (granulés)
Performance thermique : RT 2012
Construire pour se reconstruire. Spectateur de la ville sans pouvoir y contribuer soi-même, telle est la situation de nombreuses personnes à l’écart de notre société urbaine. Depuis plus de 20 ans, l’expérimentation Igloo soutenue par un groupement d’acteurs sociaux a osé le pari d’associer action sociale et logement selon une voie originale. Au travers d’une participation active de chacun des futurs bénéficiaires dans la construction de son logement, une perspective d’avenir émerge : envisager son lieu de vie, disposer d’une adresse pour ré-appartenir à la ville, reprendre confiance en soi et avec autrui, réapprendre à travailler, s’ancrer dans une expérience commune, concevoir la possibilité d’un quotidien sécurisant.
Le triptyque suivi social, formation et logement constitue la pierre angulaire de cette opération qui s’appuie sur une démarche volontaire d’insertion progressive, sans stigmatisation des nouveaux habitants au sein du quartier qui les a accueillis. L’organisation spatiale des lieux a ainsi été élaborée pour et avec leurs destinataires qui n’avaient disposé pendant longtemps de logement fixe.
Les toits à deux pentes, bien visibles depuis la rue, renvoient à l’image simple d’un habitat protecteur. Les logements de plain pied et exposés au sud ont été conçus autour d’une placette plantée d’arbres fruitiers à disposition des occupants. Chaque logement permet une relation directe avec son environnement immédiat ainsi que la préservation d’une intimité qui faisait autrefois défaut. Autant de moyens afin de renouer progressivement avec un mode de vie interrompu et des pratiques souvent anodines…
Cantenay-Épinard — 49
Maître d'ouvrage : Mairie de Cantenay-Épinard
Budget : 855 000 € H.T.
Surface : 300 m² et 1 500m² d'aménagements extérieurs
Matériaux : Ossature et charpente bois, bardeaux de châtaignier, toiture végétalisée sur membrane, isolation thermique et acoustique renforcées
Cotraitants : Vu d’ici, Airéo énergies, Équipe ingénierie, Itac acoustique
Positionné à l’emplacement de l’ancien presbytère, au pied de l’église, le pôle culturel s’appuie sur le mur de soutènement existant qui évoque un site fortifié tout en se projetant vers les berges de la Mayenne. Le bâtiment est accroché à la roche s’incurvant vers le point de vue naturel. Les bardeaux de châtaigniers qui couvrent la totalité des faces du bâtiment viennent dialoguer avec les matériaux présents (moellons de schistes, pierre de tailles, ardoises) et ainsi faire «la passerelle» temporelle entre deux siècles. L’exiguïté de ce promontoire nécessite une organisation spatiale forte afin de libérer un nouvel espace public raccordant la ville haute aux berges douces de la Mayenne.